Anatomie d’un tyran: Mouammar Kadhafi

Anatomie d’un tyran: Mouammar Kadhafi

Cet essai biographique reconstitue l’itinéraire de Kadhafi depuis sa naissance sous une tente en Libye jusqu’à la répression sanglante de son propre peuple et l’opération « Aube sur l’odyssée » avalisée par l’ONU. Il nous dévoile toutes les facettes de ce colonel aussi ubuesque que sanguinaire, et nous prouve à quel point le dictateur libyen ressemble à ses sinistres devanciers : Hitler, Mussolini ou Idi Amin… Il fallait tout le talent d’Alexandre Najjar pour bien camper ce personnage de roman qui défie la raison et dépasse l’imagination.

Qui est Mouammar Kadhafi ? Enfant terrible du nationalisme arabe, « roi des rois d’Afrique », sponsor officiel du terrorisme, bouffon ou psychopathe ?

Que sait-on de ce personnage qui occupe la scène politique depuis quarante-deux ans ? Comment est-il arrivé au pouvoir ? Qui se cache derrière cet étrange « Guide de la révolution » qui se déguise volontiers et parade au milieu de ses amazones ? Comment, après les attentats dont il a été accusé, a-t-il pu regagner la confiance du monde occidental ? Et pourquoi, tout à coup, est-il redevenu un paria ?kadafi2

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Kadhafi, Ubu roi d'Afrique
Le romancier Alexandre Najjar dissèque le dictateur libyen dans "Anatomie d'un tyran". Il fallait bien un écrivain pour raconter l'itinéraire ubuesque de Muammar Kadhafi. Une plume pour cerner les multiples facettes - gonflées au Botox - du despote de Tripoli. Spécialiste de l'Orient compliqué, le romancier libanais Alexandre Najjar s'est attelé à la tâche. Dans Anatomie d'un tyran, il examine au scalpel l'enfant terrible du nationalisme arabe, qui se rêvait en héritier de Nasser, mais finira dans les livres d'histoire plus près d'Amin Dada, section "pitres sanguinaires". Le "roi des rois d'Afrique" est nu, et la dissection s'avère sans appel : "sociopathe", "pervers narcissique", "mégalomane paranoïaque"... En lisant cet essai biographique, on se demande ainsi comment un élu français pouvait présenter Kadhafi en disciple de Montesquieu. Car, comme le démontre Najjar, le personnage n'a guère brillé par l'équilibre cher à l'auteur de De l'esprit des lois. Le tyran libyen lance un prix des droits de l'homme à son nom, tout en faisant torturer dans ses geôles, se prétend le défenseur de la cause féminine, mais tente de violer une journaliste, sponsorise les terrorismes aux quatre coins de la planète, puis indemnise les familles de victimes. Côté théorie aussi, le "Guide" s'est égaré entre le ridicule et le criminel. Shakespeare ? Un "grand dramaturge arabe", dont le patronyme serait une déformation de "cheikh Zubayr"... Le sida ? "Un virus paisible"... Finalement, Kadhafi aura peut-être connu son plus grand moment de lucidité durant la rédaction de son "chef-d'oeuvre" littéraire, Escapade en enfer, où l'on retrouve ces lignes : "Que j'aime la liberté des foules, leurs élans enthousiastes après avoir rompu leurs chaînes. Mais comme je les crains et les redoute !" Visionnaire, pour une fois.

Le Point - Publié le 07/07/2011 à 11:34

« Savoureux ! »

Europe 1 (août 2011)

« Passionnant ! »

Canal Plus Le Grand journal)

Interview sur Médiapart (19 juin 2011).

Interview sur 24 minutes (juin 2011).

"Une biographie littéraire, car ce sont souvent les hommes de lettres qui racontent le mieux la folie des hommes. Le romancier Alexandre Najjar est un peu comme un chirurgien qui dissèque avec son scalpel le cas de Mouammar Kadhafi..."

Christian Chesnot (France Inter).

"Un livre vif, bourré d'anecdotes ! "

Le Monde (Numéro spécial Le Printemps arabe)

"Une enquête passionnante, très documentée..."

France Inter

"Un portrait terrifiant ! "

France 24

"Un portrait juste."

Libération

"Un scalpel redoutable !"

Jean-Pierre Elkabbach, Public Sénat