Lady Virus
Quelques jours après la destruction du World Trade Center, des lettres contenant de l’anthrax contaminent de paisibles employés aux quatre coins de l’Amérique… Meg, microbiologiste de renom, est contactée par la CIA pour mener une enquête planétaire qui la conduira jusqu’en Irak.
A peine arrivée à Bagdad, elle doit affronter une femme redoutable, responsable du programme bactériologique irakien et surnommée «Lady Virus»… Entre elles, deux hommes: Chris, un chercheur français qui en sait long sur le syndrome du Golfe et le crash mistérieux d’un avion israélien à Amsterdam, et Rachid, un informaticien libanais en mal d’amour.
De New York à Amman et d’Amsterdam à Beyrouth, Meg parviendra-t-elle à déjouer les plans diaboliques de son ennemie?
Un roman d’espionnage haletant, qui mêlant fiction et réalité, nous entraîne dans l’univers impitoyable du bioterrorisme mondial.
"A partir de faits réels et imaginaires, l'auteur dénonce la duplicité des grandes puissances et révèle la face cachée du bioterrorisme. Moins d'un an après le 11 Septembre, Alexandre Najjar publie un roman de fiction sur cet événement qui a bouleversé la plus grande puissance mondiale. Tout juste âgé de 35 ans, ce jeu,e écrivain brillant a déjà à son actif plus d'une dizaine d'ouvrages touchant à tous les styles : du roman à la nouvelle en passant par le récit, le poème et même l'autobiographie. Son talent a d'ailleurs été reconnu à plusieurs reprises : en 1993, il rafle le prix du Palais littéraire pour "Comme un aigle en dérive" ; en 1995n le prix de l'Asie pour son roman "Les Exilés du Caucase", et en 1997, le prix France-Liban pour son roman "L'Astronome". Aujourd'hui, c'est avec "Lady Virus qu'il revient sur le devant de la scène..."
"Une aventure époustouflante !"
"Un suspense entre fiction et réalité."
"Un livre diaboliquement intelligent !"
"Roman en prise directe sur l'actualité, " Lady Virus " mêle habilement fiction et réalité… C'est passionnant et on en profite pour apprendre l'une ou l'autre chose sur le bioterrorisme ou la vie à Bagdad après la guerre du Golfe. "
" Au gré d'une partie de cache-cache mêlant fiction et réalité, on en apprend des vertes et des pas mûres sur l'art du mensonge de nos grandes puissances… Un savoureux cocktail estival ! "
"Un roman écrit avec la précision d'un scénario. Chaque acte y est étudié, chaque geste, chaque comportement. Il suffit au lecteur de fermer les yeux pour visualiser les scènes..."
" Il y a de la "Jamesbonderie" dans ce roman sous anthrax. Un récit d'amour et d'aventure qui traite de la manipulation des intégrismes et dans lequel l'Occident en prend pour son grade. Le roman de Najjar est efficace, le scénario bien construit, le rythme sans faiblesse..."
" La première fiction de l'après World Trade Center ! "
"Un roman étonnant, fondé sur une actualité brûlante... "
"On s'y attendait, c'est désormais chose faite: le 11 septembre est entré dans la littérature. A preuve, ce roman du Libanais Alexandre Najjar, qui tient du thriller et de la fiction politique. Meg Jordan, jeune et brillante microbiologiste américaine, spécialiste de l'étude de l'anthrax, accepte de coopérer avec une équipe d'inspecteurs de l'Onu en partance pour l'Irak. Leur mission: éradiquer les armes biologiques et chimiques que continue à produire ce pays. Leyla Hosni, alias Lady Virus, veille sur cet arsenal dont les autorités nient farouchement l'existence. Une femme d'apparence frêle et timide qui se révèle une ennemie redoutable. Aidée de Chris, un chercheur français, et de Rachid, un informaticien libanais, Meg part en guerre. De ce postulat de départ périlleux, l'écrivain parvient à construire un roman d'aventure et d'amour haletant. S'il mêle personnages fictifs et réels- dont Ben Laden, Bush et Saddam Hussein-, il parvient à échapper au manichéisme de mise, stigmatisant l'arrogance de l'Occident, la manipulation des intégrismes et la mondialisation de la violence. Un exploit par les temps qui courent!....
"Les attentats du 11 septembre ont inspiré un romancier libanais, Alexandre Najjar, qui s'est distingué par des romans historiques de belle facture et une biographie d'Ernest Pinard, procureur de Flaubert et de Baudelaire (Balland). Cette fois, c'est l'actualité immédiate que cet écrivain francophone et avocat de profession embrasse dans un récit où les rebondissements n'ont d'égal que la précision documentaire concernant les armes chimiques, le bioterrorisme et ses filières. Balançant entre politique -fiction et récit d'espionnage, Alexandre Najjar nous entraîne ainsi de New York, touché par les premiers cas de contamination par le bacille du charbon, à Bagdad au côté d'un informaticien libanais en mal d'amour et de deux chercheurs - l'une américaine et l'autre français- qui, sous couverture de l'ONU, vont jouer les apprentis espions pour le compte de la CIA. Leur mission : détecter les sites irakiens suspectés de produire de l'anthrax et mettre ainsi un terme aux agissements de Leyla Husni alias Lady Virus, cerveau du programme bactériologique. Au-delà de l'intrigue habilement conduite, c'est bien ici le "jeu de princes"
Le XXIe siècle s'est placé, d'emblée, sous le signe de la Terreur. A cause d'une poignée d'illuminés aux idées diaboliques et aux méthodes implacables, à cause aussi de ceux qui, longtemps, ont parrainé le terrorisme sans mesurer les conséquences de ce soutien. Les analystes ont eu beau mettre en garde contre ces dérapages et regretter que les Etats-Unis continuent à jouer les apprentis sorciers (" On a, décidément, les taliban qu'on mérite ", prévenait Richard Labévière dans les Dollars de la terreur, paru deux ans avant la catastrophe du 11 septembre), le monde est resté sourd à ces avertissements. Le résultat est là, accablant : à la mondialisation " heureuse " succède la mondialisation de la violence. Dépassés par les événements, attaqués sur leur propre territoire, menacés par le fléau des armes biologiques, les Etats-Unis optent pour la fuite en avant. Tout en s'érigeant en gendarmes de la planète, les voilà qui mènent " croisade " au gré de leurs intérêts, contre ceux qu'ils choisissent d'intégrer dans " l'axe du mal ". De fait, le droit international se trouve subordonné à leurs exigences et ne sert plus qu'à avaliser leurs fantasmes. Qui leur a octroyé le monopole de la vérité ? Comment démêler le vraix du faux à l'heure où bien des médias se font les complices volontaires ou involontaires des campagnes de désinformation orchestrées par le Grand Gendarme ? Dans les pays du Tiers-Monde, le bilan n'est pas moins affligeant : sous le regard impassible ou complice des grandes puissances, à la faveur de la misère, l'intégrisme se propage ; en toute impunité, les armes biologiques, chimiques et nucléaires se multiplient…
Dans Lady Virus, j'ai souhaité, sous une forme romanesque, mettre en lumière les dangers des armes de destruction massive, et la duplicité de ceux qui vouent aux gémonies des pays qualifiés de " terroristes ", mais oublient de voir la " poutre " dans leur propre œil. J'ai voulu dénoncer ces " jeux de prince "- ces caprices, ces fantaisies, que les puissants n'hésitent pas à satisfaire au mépris des humbles et des faibles-, et m'interroger sur l'attitude des Etats-Unis et de leurs alliés qui, de concert avec certaines dictatures, se livrent à des manœuvres sournoises ou à des batailles préfabriquées, en prenant des populations entières pour otages, chair à canon ou… faux témoins. Dans un article intitulé " la tragédie de l'histoire ", le général Eric de la Maisonneuve affirme avec raison que " c'est contre un monde de tricheurs qu'il nous faut lutter, car c'est sur ce terrain pourri que poussent les fleurs noires du terrorisme ". Lady Virus procède de ce constat.